Avis au nouvel arrivant.
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Avis au nouvel arrivant.
Ah, c'est vous la nouvelle recrue ? De loin il me semblait que vous étiez plus... Enfin bref, qu'importe. Attendez que j'vous retrouve ça... "Soldes à Bonta", non, "La foire du Trool, la nouvelle attrac...", non non non... Où est-ce que je les ai foutues encore ces fiches types.
Eh tavernier, c'est le bordel ton comptoir ! Quoi ? Que j'y mette de l'ordre ? Ahem ! Justement, c'est le but, d'y mettre L'Ordre de la Chopenbois... Sur le comptoir ? Non, pas tout le monde, ça va pas être facile, seulement les fich... Ah t'avais compris, très bien.
Ah ! En voilà une !
Ah, c'en est une vieille ça. Sacré type ce Kiki ! D'ailleurs impossible de savoir ce qu'il est d'venu depuis. Tiens, pendant ta lecture, j'en ai trouvé une autre d'un tout autre genre, jette-y un oeil !
Bon il se trouve que lui on a pas trop réussi à discuter avec. On a trouvé ce qu'on a pu de sa narration mais... Si c'était trop court ? Trop peu ? Qu'est-ce que tu me chantes là toi ? Trop peu pour nous, la blague ! Mais non, c'est juste qu'il est décédé en fait. Il a fait une rupture d'anévrisme quand il s'est levé, on a jamais pu connaître la suite ! Paix à son âme.
Ah attends, j'crois que j'ai encore un feuillet qui traîne quelqu'part. Le voilààà.
Il nous a rejoint à la taverne il faisait un temps effroyable, il puait l'ouginak mouillé. On a pu discuter ensemble et il se trouve qu'il était pas encore tout à fait prêt, il cherchait encore sa voie et... Enfin qu'importe, tu dois te demander où on veut en venir avec notre recrutement.
L'important, l'important... C'est de prendre contact avec nous. C'est vrai que ce comptoir nous aide pas mal quand on part chasser des bestioles. Le tavernier est tout le temps là, il quitte pas son bar, tu peux laisser un mot dans le coin sans crainte, on tombera forcément dessus ici.
Après c'est sûr, on va avoir envie de te rencontrer pour qu'on puisse échanger quelques mots, on essayera de te contacter par tofu privé ou... oui, bien sûr, tu peux le faire aussi. L'important c'est d'être fidèle à toi-même. Ton histoire, ce qui t'amène vers Bonta, tout ça quoi... Ce que je te montre là, c'est que quelques exemples de ce qui traîne, après tout tu fais ce que tu veux !
Eh tavernier, c'est le bordel ton comptoir ! Quoi ? Que j'y mette de l'ordre ? Ahem ! Justement, c'est le but, d'y mettre L'Ordre de la Chopenbois... Sur le comptoir ? Non, pas tout le monde, ça va pas être facile, seulement les fich... Ah t'avais compris, très bien.
Ah ! En voilà une !
- Spoiler:
- Kiki était un fidèle disciple de sram, aux doigts crochus et aux orbites vides comme la capuche d'un ouassingue. Alors qu'il terrorisait la populace Amaknéenne de ses dagues effilées, il tomba sur des brutes épaisses qui, vexées de sa renommée pour des agissements si bas, réduisirent son corps à un simple sac d'os qu'ils disséminèrent aux quatre points cardinaux. Après avoir été picorés par les corbacs, écrasés par des familles de sangliers, abandonnés en Sidimote ou assemblés en nid de dragoeuf, la magie qui les déplaçait un peu plus les uns vers les autres finit par les animer en un nouveau sram. Fort de son repentir, et dépourvu de ses dix doigts manquant encore à l'appel il réalisa combien il avait pu être cruel par le passé et qu'égorger des bouftons ou arracher des ailes d'eniripsa en place publique n'était pas signe de vertu. Décontenancé par sa folle bêtise passée, il voulut se racheter, et aida dès lors quiconque hurlait par trois fois son nom.
"Kikiiiiiiii ! Kikiiiiiiiiiiiii ! Kikiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !", et hop, il volait à la rescousse d'une caravane de marchands assaillie par les bworks !
"Kikiiiiiiiiiiiiiii ! Kikiiiiiiiiiiiiiii ! Kikiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !", et c'était tantôt la vieille Michelle qui avait perdu son chacha, tantôt "Kikiiiiiiiiiiiiiii ! Kikiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Kikiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !" un frêle enutrof qui s'était bloqué le dos aux champs. Tantôt un féca à qui il manquait une tête de bétail, tantôt une équipe de bras cassés qui l'engageait comme mercenaire pour courir après les tofus du tofulailler.
Le pire était qu'il devait travailler sans ses outils d'autrefois, ses doigts et ses phalanges lui manquant cruellement. Il avait bien réussi à mettre la main – sans mauvais jeu de mot – sur l'une d'entre elles mais celui-ci couinait et l'articulation ne se remettait pas bien en place. Il la garda donc précieusement dans une belle bourse de cuir et se mit en quête des autres, secourant le veuf et l'orpheline au passage. Bientôt, il ne lui en manqua plus que six pour compléter sa bourse replète après des mois de recherches acharnées. Fatigué de ses errances, aspirant à plus de gloire et de missions périlleuses pour de nobles causes que de fange et de récurrage des toilettes du château lors des banquets, il partit pour Bonta où il avait eu vent de la facilité à trouver ce qu'on cherchait (pour peu qu'on sache où se renseigner, ce que les disciples de Sram savent faire). Sa première nécessité fut de trouver une eniripsa compétente qui pût lui remettre aisément ses huit doigts. Après s'être informé dans le quartier des alchimistes où traînaient quelques experts en la matière, on lui indiqua finalement une adresse non loin de l'atelier principal.
Il se présenta à l'horaire convenu, toqua à la porte de bois qui s'ouvrit après quelques secondes en grinçant. Quelques lueurs émanaient de fioles variées et de bougies qui entouraient la table de travail. L'eniripsa qui le précédait de quelques pas était couverte d'une large cape de fourrure qui enveloppait entièrement son corps et dégageait étonnemment des arômes de plantes. Elle lui désigna sans un mot un maigre tabouret où s'asseoir avant de jeter un oeil à la bourse qu'il tenait entre ses poignets. L'opération faite à grand renfort de potions, elle ôta sa cape et lui dit :
- On se remet rarement de ce genre d'expérience, regarde un peu.
Stupéfait, le sram faillit défaillir en voyant tomber la grande cape. Non pas parce qu'elle était nue dessous mais parce que ses deux ailes lui manquaient !
- Ça te rappelle quelque chose mon chou ?
Et d'un baiser elle lui souhaita un bon courage en s'esclaffant. Le sram avait à peine réalisé qu'il fut téléporté dans une taverne avoisinante par des cris lointains qui l'appelaient par trois fois "Kikiiiii... !"
- Il a sorti son Kikiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Son Kikiiiiiiiiiiiiiiii ! Un p'tit Kikiiiiiiiiiiiiii !
Pas manqué, la Chopenbois en pleine effervescence où l'ambiance battait son plein !
- Mais c'est pas possible, vous m'appelez pour ça ?! s'enerva-t'il en agitant les bras.
Il y eu un moment de silence puis la salle se fondit en un éclat de rire tonitruant.
- Quoi ? Mais quoi ?! Qu'est-ce que j'ai dit !?
Et ils riaient de plus belle. Il se tâta, rien, toucha son crâne osseux, rien, puis sentant comme quelque chose de différent il regarda ses longs doigts, essaya de les bouger, mais ceux-ci n'en firent qu'à leur tête – leurs ongles ? Il étaient remontés à l'envers !
Il pesta contre l'eniripsa qui lui avait rendu la monnaie de sa pièce puis repensa en silence malgré les rires à cette vie d'écarts et de malveillance qu'il laissait pour de bon derrière lui. Il décida de noyer son chagrin dans la bière du coin que nombre d'alcooliques notoires lui offrirent en se marrant à la vue de ses mains incomplètes qui s'articulaient dans l'autre sens.
Il n'avait cependant pas perdu tout ses esprits malgré l'alcool, et ses rêves de se racheter pour une noble cause l'amenèrent jusqu'au comptoir où il raconta quelques de ses mésaventures à deux idiots qui cherchaient à recruter – saouls – des personnes au sein de leur Ordre aux valeurs de Bonta. Bien qu'ils pouffassent dès qu'il levait le petit doigt, leur compagnie n'était pas déplaisante et ils entamèrent un échange assis au bar.
- Donc vous... Cherchez des personnes pour votre ordre ? Y a pas de malaise avec les doigts, avant j'avais pas d'mains, ça m'a pas empêché de secourir des sadidas d'un éboulement dans une mine, de croiser le fer avec des roublards... Enfin j'm'égare, il vous faut quoi comme preuve ?
Ah, c'en est une vieille ça. Sacré type ce Kiki ! D'ailleurs impossible de savoir ce qu'il est d'venu depuis. Tiens, pendant ta lecture, j'en ai trouvé une autre d'un tout autre genre, jette-y un oeil !
- Spoiler:
- Gradubidon mangeait bouftou, buvait bière et se tâchait la panse de la graisse qu'il ingérait à longueur de temps. Disciple de Pandawa depuis sa jeunesse, il s'était d'abord illustré par la rudesse des combats qu'il avait porté pour Bonta. Puis déchu par Iop lui-même à la suite d'une blessure qui lui avait ôté la jambe, il avait bien fallu puiser réconfort dans autre chose. Et c'est alors que la déesse l'avait pris sous son aile (paraît qu'un peu de potion raide boule dans le lait de bambou fermenté en donne).
Il errait à la Chopenbois depuis des lustres et bien qu'un peu sourd et bègue il y trouvait bonne compagnie.
Pour une fois, il se déplaça jusqu'au comptoir et rota, avant de vouloir taper la discute avec un groupe de gars qui traînaient là aussi.
- Euuuuh s..s...salut les gars. Eh eeeh ! Eeeeh vous savez burp... j'tiens enc..encore l..la..la forme moi. P..p...paraît qu'vous cherch..chez des ga..gars comme hips, moi !
Bon il se trouve que lui on a pas trop réussi à discuter avec. On a trouvé ce qu'on a pu de sa narration mais... Si c'était trop court ? Trop peu ? Qu'est-ce que tu me chantes là toi ? Trop peu pour nous, la blague ! Mais non, c'est juste qu'il est décédé en fait. Il a fait une rupture d'anévrisme quand il s'est levé, on a jamais pu connaître la suite ! Paix à son âme.
Ah attends, j'crois que j'ai encore un feuillet qui traîne quelqu'part. Le voilààà.
- Spoiler:
- - Je suis Eugène, parieur invétéré et j'ai fait la route jusqu'ici pour venir jusqu'à votre rencontre. Vous auriez pas besoin de mes services par hasard ? J'ai aussi tout un lot d'épées plus aiguisées les unes que... Si je bois de la bière ? Oh ça m'arrive, ouais. Ah ben j'en prends une, discutons !
Il nous a rejoint à la taverne il faisait un temps effroyable, il puait l'ouginak mouillé. On a pu discuter ensemble et il se trouve qu'il était pas encore tout à fait prêt, il cherchait encore sa voie et... Enfin qu'importe, tu dois te demander où on veut en venir avec notre recrutement.
L'important, l'important... C'est de prendre contact avec nous. C'est vrai que ce comptoir nous aide pas mal quand on part chasser des bestioles. Le tavernier est tout le temps là, il quitte pas son bar, tu peux laisser un mot dans le coin sans crainte, on tombera forcément dessus ici.
Après c'est sûr, on va avoir envie de te rencontrer pour qu'on puisse échanger quelques mots, on essayera de te contacter par tofu privé ou... oui, bien sûr, tu peux le faire aussi. L'important c'est d'être fidèle à toi-même. Ton histoire, ce qui t'amène vers Bonta, tout ça quoi... Ce que je te montre là, c'est que quelques exemples de ce qui traîne, après tout tu fais ce que tu veux !
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